Entre les premiers coups de pioches de la piscine et celle-ci terminée, rempli d’eau, avec un système de filtration fonctionnel, … il y a quelques étapes :
– des travaux de terrassement pour creuser la piscine,
– des travaux de maçonnerie et de bétonnage,
– des travaux d’électricité (quelques spots c’est plus sympa le soir) et de plomberie.
De façon simple, on ne peut commencer le bétonnage sans avoir fini l’étape de terrassement. Si vous cherchez à construire une piscine, on trouve de nombreuses ressources sur internet. Par exemple : https://fr.wikihow.com/construire-une-piscine.
La piscine est vue comme un projet. Donc, la première étape avant de lancer le premier coup de pioche est de lister les étapes. Monsieur Da Silva, qui n’est pas à sa première piscine, les connaît parfaitement. Il a réalisé un devis qui liste le matériel et le temps de main d’oeuvre et l’a présenté à madame Bordenave. Le trouvant raisonnable et sérieux, elle l’a signé.
Pour sécuriser un projet, on peut aussi passer à ce qu’on appelle de la gestion de projets. Pour faire simple, on décrit chaque étape et chaque action pour valider l’étape. Ainsi, si monsieur Da Silva n’est pas disponible, son fils se référera à ses descriptions pour terminer la piscine. Avec les étapes de contrôle, madame Bordenave saura que sa piscine est de qualité et durera dans le temps.
La gestion de projet n’est pas un domaine spécifique à la construction ou à l’informatique. On distingue deux types principaux de cycles de vie de projets, le cycle séquentiel (oui çà ressemble à un oxymore) et le cycle itératif. Pour résumer, le cycle séquentiel consiste à enchaîner les étapes, le cycle itératif consiste à répondre aux besoins primaires de la MOA puis à répondre aux autres besoins.
Le cycle séquentiel présente un risque d’effet tunnel. Madame Bordenave ne réalisera de la qualité de sa piscine que lorsqu’elle sera construite. Elle fait confiance en son maçon. Pour une construction plus complexe comme une maison, on peut passer par un cycle itératif. Cela revient à habiter dans une maison dès qu’elle est mise hors d’air et à exprimer ou faire évoluer ses besoins lors des étapes suivantes pour ajouter par exemple des équipement de conforts auxquels on n’avait pas pensé initialement.
En informatique, le cycle de vie utilisé classiquement est le cycle en V. Il s’agit d’un cycle séquentiel. Pour développer son application Olivier a demandé à sa mère quels étaient ses besoins. Il en a rédigé un cahier des charges. Il a détaillé les besoins et a rédigé un document de ‘recette’ afin de valider son application par rapport aux besoins. Ensuite il a fait quelques recherches pour savoir quelles technologies utiliser et comment les utiliser. Et il a pu écrire sa première ligne de code, son premier coup de pioche.
Au cours de son développement, Olivier s’assure que chaque composant fonctionne (les tests unitaires). Une fois l’écriture des programmes terminée, et les composants configurés, il s’assure que tous les éléments fonctionnent entre eux (l’intégration). Et enfin il valide (la recette) son application avant de la montrer à ses parents.
Ce cycle de développement décrit un V entre les étapes de préparation et celles de validation. D’où son nom :
Je détaillerai dans un futur article comment fonctionne une application ‘web’ et comment la construire. Ce qu’il faut retenir c’est que pour répondre à besoin il faut réaliser un projet. Ce projet se compose d’étapes qui sont structurées. Il existe de nombreuses méthodes pour mener à bien un projet qui découlent de deux méthodes principales : le cycle séquentiel et le cycle itératif.