Pour moi, l’un des meilleurs films de zombies (avec l’épisode 3 de la saison 8 de Game of Thrones). L’histoire est classique, après avoir joué avec la nature, l’humanité crée une catastrophe qui l’amène à sa perte ou presque. Les zombies n’ont pas qu’envahi le cinéma. Dans le domaine Informatique, nous pouvons les retrouver dans différentes situations.
Je désigne le zombie comme un être sans capacité intellectuelle qui répète la même action. Il occupe un territoire, des ressources, et empêche à tout autre personne l’accès à celles-ci quitte à entraîner la destruction complète de l’environnement. Ma définition est orienté parce que dans l’imaginaire populaire, le zombie est en plus agressif et cherche à détruire tous ceux qui ne sont pas comme lui.
En informatique, on parle aussi de zombies pour désigner un processus qui occupe de l’espace mémoire sans rien produire pour le système. La gestion des processus est la suivante. Un processus ‘père’ (PP) crée des processus ‘fils’ (PF) pour traiter un sous-ensemble d’une tâche. Le PF traite sa tâche puis s’arrête. Le PP doit prendre en compte le retour du PF pour que celui-ci puisse complètement disparaître du système. Si le PP s’arrête, il arrête avant ses PF.
Il peut arriver qu’un PP ne traite pas la fin de tâche de ces PF. Ces dernier sont donc toujours présents. Si la situation se multiplie, le nombre de processus actifs étant limité sur un système, il est possible que plus aucun processus ne soit lancé à cause de la présence d’un trop grand nombre de zombies. Il faut alors tuer (kill) les zombies pour permettre au système de fonctionner correctement.
La notion de zombie existe aussi dans d’autres aspects du domaine informatique. On parle de machines zombies. Il s’agit d’ordinateurs ou d’objets connectés qui ont été infectés par un virus pour être détourné de leur usage principal. Le virus à l’origine provient d’un Black Hat (un méchant hacker). Son intérêt est de récupérer les ressources (cpu, mémoire, réseau) de vos équipements pour son usage personnel.
Pourquoi le Black Hat fait-il cela ? Parce qu’il est méchant ? Non ! Pour l’argent, tout simplement. Vu le cours du bitcoin, une ferme de machine zombie, lui fait gagner des milliers de dollars, et c’est vous qui payez l’électricité. À une autre époque, les machines zombies servaient de relais pour les spammeurs ou de force de frappe pour faire tomber des services (attaque DDOS). Mais le minage de monnaies virtuelles est plus intéressant.
À ma connaissance, il existe une autre forme de zombie. Celui-ci n’est pas situé dans la machine mais entre la chaise et le clavier. Seul face à l’ordinateur, il grogne en fracassant son clavier et sa souris. Son usage de l’informatique est plus que basique puisqu’il s’agit de satisfaire un besoin immédiat : occuper son esprit sans avoir à réfléchir. Comment le reconnaître ?
On peut regarder une série ou un film, jouer à un jeu vidéo, sans avoir une attitude de zombie. Effectivement, on ne fait que consommer un support. Mais cela peut nous permettre d’avoir un regard différent sur notre environnement. Le zombie ne tirera rien de cette expérience. D’ailleurs, il a abandonné les vidéos de Norman et Cyprien (trop intellectuel), pour se consacrer à l’onglet ‘Tendances’ de Youtube.
S’il joue à un jeu, il répétera les mêmes actions, les mêmes erreurs, en rejetant la faute sur les autres. Pourtant, l’interactivité des jeux modernes est plus à même de nous faire réfléchir sur les conséquences de nos actes. Le zombie préfère les jeux simples et répétitifs. Dans Fortnite, sa stratégie est de foncer sur les armes avant de tirer dans le tas. Mais ce jeu est trop subtil, il préfère les jeux casual.
Maintenant que vous savez, vous ne regarderez plus votre ordinateur ou votre smartphone avec le même œil. Les zombies sont partout. Pour les repérer sur votre équipement, il faut de bonnes connaissances informatiques. Pour les autres, s’il vous demande des bonbons sur Facebook, c’est qu’il est contaminé par le virus Candy Crush. Vous voilà prévenu. Halloween is coming !