Je suis là ! Je suis là ! Tel est le cri des sites Internet. Le propre d’un site est d’être vu par un maximum de personnes. Ils sont là pour informer, attirer, garder leur audience. Le problème est qu’ils sont des milliards installés sur leurs serveurs. Pour les accéder, il faut connaître leurs adresses. Certains sites utilisent la publicité traditionnelle (flyers, télévision, radio, journaux) pour être connus mais cela à un coût. Il existe aussi les moteurs de recherche.
Un moteur de recherche c’est un thésaurus accessible à tout le monde. Vous entrez quelques mots clés et, en fonction d’un algorithme, il renvoie les liens vers les sites qui lui semblent les plus pertinents. Les relations privilégiées par le thésaurus dépendent du moteur de recherche. Un moteur de recherche se constitue son thésaurus en indexant tous les sites disponibles sur Internet.
Pour cela, un robot d’indexation nommé parfois ‘web crawler’ va lire votre site. Pour l’aider à se faire une idée, vous pouvez positionner des mots clés dans les métadonnées du site. Ensuite, un algorithme calculera la pertinence et la popularité de votre site sur les termes connus du thésaurus. Il y a 20 ans, les liens d’autres sites vers le vôtre étaient un moyen de déterminer votre popularité et arriver en tête de liste.
Comment être bien référencé sur les moteurs de recherche ? Voici la vrai question que se pose tout administrateur de site. En fait, l’objectif n’est pas d’être bien référencé sur les sites de recherche mais uniquement sur Google. En effet, ce moteur de recherche représente plus de 90 % des requêtes du monde entier. Autant dire que les autres moteurs ne sont pas prioritaires lorsqu’on veut être facilement trouvé.
Même si à la question d’un internaute, Google répond qu’il à trouvé 9 millions de sites susceptibles de l’aider, il est rare que celui-ci dépasse la première page de réponses (les 6 première réponses). La deuxième contrainte est donc d’apparaître en tête de la liste de réponses que va renvoyer Google suite à une demande.
La question est donc ‘Comment plaire à Google pour qu’il me positionne dans les premières réponses lorsqu’un utilisateur tape des mots clés qui me correspondent ?’ La réponse à cette question est un art ancestral transmis aux seuls initiés : le SEO ou Search Engine Optimization (Optimisation de moteurs de recherche). Inutile de cacher plus longtemps leurs secret. La réponse à cet art secret est le pognon.
Bien sûr des experts SEO vous parlerons des mauvaises pratiques et des optimisations à appliquer pour plaire au robot de Google. Votre site doit répondre très rapidement. Le nom de domaine doit être parlant et correspondre à l’objet de votre site. Le site doit être sécurisé (HTTPS). Les liens de chaque pages doivent être parlants. Les contenus doivent être originaux. Et plein d’autres optimisations qui peuvent être automatisées. Yoast pour mon site.
Tout le bestiaire de Google n’y changera rien. Sauf cas de demandes très pointues, les réponses renvoyées sur la première page du moteur de recherche sont les sites commerciaux. Internet draine un pognon de dingue et Google veut sa part. C’est un service gratuit, donc l’internaute est le vrai produit. Vous voulez que votre site soit bien référencé. Il faut payer. Au moins, Facebook (FB) est plus honnête sur ce principe.
Le référencement naturel est saturé par les SEO. Le référencement payant, il n’y a que cela qui marche. Avec Google Ads, vous pouvez acheter les mots clés qui, s’ils sont demandés par l’utilisateur, permettent de placer votre site en haut de la liste. Bien sûr, vous êtes placé dans une zone réservée aux contenus publicitaires, mais sur un smartphone, l’internaute ne peut que vous voir. Et étrangement, vous progresserez dans la liste du référencement naturel.
Comme FB, Google a établi les profils des internautes et connaît leurs habitudes. Il peut donc se servir de cela pour optimiser les réponses retournées. Et vous faire payer ce service. Le ciblage est différent de celui Facebook mais il est rentable pour les entreprises clientes. Je préfère quand même les cours en ligne de FB à la FAQ (foire aux questions) de Google.
Et si vous pensez gagner en visibilité en échangeant quelques liens avec des sites partenaires, c’est que vous avez 20 ans de retard. Il est loin l’Internet où le contenu était désintéressé des enjeux financiers. Je n’ai pas envie de donner mon argent à des sociétés américaines qui déclarent les revenus de leurs activités françaises en Irlande alors que je ne cherche qu’à partager ma connaissance de l’informatique.