Le monde du travail est le même quelque soit le domaine. Nous souhaitons tous avoir un métier qui donne un sens à notre vie et qui a une utilité pour nos clients. Nous souhaitons tous travailler dans un cadre harmonieux, avec des collègues qui ont un objectif similaire au nôtre. Enfin, tous, ce serait dans un monde idéal. Il existe une catégorie de collègues qui ne partage pas vraiment nos ambitions et dont l’influence néfaste nous amène à regretter de nous lever chaque matin pour rejoindre notre travail : les toxiques.
‘Les toxiques’ sera la série de l’été de ce blog. À chaque épisode, je décrirai un profil de collègue que personne ne souhaite avoir. Le toxique est quelqu’un dont le comportement au travail est nuisible pour ses collègues. L’intention n’est pas toujours volontaire mais pour ses collègues, le toxique rend le temps au travail invivable. Dans le meilleur des cas, son comportement empêche toute concentration.
Souvent l’influence d’une personnalité toxique est insidieuse. Ce qu’on pouvait tolérer au début de la relation professionnelle avec ces collègues devient au fil du temps invivable. Nous avons tous une résistance au stress. Nous nous créons une barrière pour encaisser les aléas de la vie et garder une attitude positive pour le bien des autres. Le comportement du toxique va ronger petit à petit cette barrière.
Cette protection détruite, l’influence de ces personnages peut être alors bien plus néfastes. Une personnalité toxique peut entraîner des dépressions dans son entourage professionnel. Dans le pire des cas … des suicides. Quelque soit le résultat de son comportement, le toxique se portera en victime de la situation. Ce n’est pas son comportement qui est à l’origine du malheur mais “il s’agissait d’un collègue fragile, qui avait des problèmes familiaux”.
La meilleure solution est de s’éloigner de la zone d’influence du toxique. C’est plus simple à dire qu’à faire. S’il s’agit d’un collègue d’un autre service, il est toujours possible de l’écarter poliment lors de ses sollicitations impromptues. Lors des pauses, vous n’êtes pas obligé de lui parler, même s’il se colle à votre groupe. S’il s’agit d’un collègue direct, cherchez une solution avec votre responsable. Il ne doit pas entraver votre travail. Ne laissez pas la situation durer.
S’il s’agit de votre responsable … Game Over. Je vous dirais bien de consulter son supérieur, mais ce sera alors sa parole contre la votre. Et il est très probable qu’il ait communiqué de manière négative sur vous. Changez de poste, changez de service, change d’emploi, mais ne restez pas. Les probabilités de convaincre son responsable sont minimes. Les hiérarchies n’aiment pas les vagues.
Si vous considérez que les avantages de votre travail (proximité de l’entreprise, horaires souples, salaire, …) vous permettront de compenser cette ambiance négative, c’est peut être vrai à court terme, mais lorsque votre seuil de tolérance sera atteint, même ces avantages seront inutiles.
La vie professionnelle a une influence sur la vie personnelle. Et l’influence néfaste du toxique se propagera alors. Personne n’a envie de raconter ses difficultés professionnelles à ses proches. Si à court terme, ils écoutent et conseillent, à long terme il vous prennent pour le râleur de service, toujours à se plaindre de son travail. Et ils ont raisons.
Un dernier conseil si vous êtes sous l’influence d’une personnalité toxique. Après le travail, sortez, faites du sport, allez au cinéma, prenez un verre avec des amis, … mais surtout ne vous isolez pas. Aidez des associations, vous retrouverez un contact naturel avec d’autres personnes, éloigné du cadre professionnel qui vous semble de plus en plus déshumanisé.
Les profils décrits dans les prochains articles ne sont pas réels. S’ils sont basés sur des anecdotes personnelles ou issues de récits de mes connaissances, je cherche ici à synthétiser les comportements dangereux dans le monde du travail. Les profils sont donc génériques et ne visent personne en particulier. Il va de soit que si vous vous reconnaissez dans tel ou tel profil, vous devriez changer de comportement pour le bien de vos collègues.
Cette série de l’été est pour moi un moyen d’évacuer ces souvenirs néfastes. Poser ces difficultés sur des mots permet de les sortir de son esprit, et je vous conseille de le faire si vous rencontrez des profils similaires. Cela vous permettra de les reconnaître plus facilement la prochaine fois que vous les rencontrez, et d’intervenir avant que les dégâts causés ne soient irréversibles.