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Léa a pris les numéros des deux amis. L’exposé d’Olivier était très intéressant mais il manque un lien. Les assistants domotiques sont trop complexes pour réaliser des scenarii complets.

Durant la semaine, Léa réfléchis à tout cela. Il y a des corps de métiers pour chaque étape de la construction d’une habitation. De même pour un projet informatique. Le lien est entre les deux mondes.

  1. Il faut imaginer des scenarii.
  2. Il faut savoir les automatiser.
  3. Il faut poser correctement l’équipement.

Pour l’imagination, pourquoi s’arrêter à allumer ou éteindre un équipement en l’ordonnant à son assistant. Léa réfléchi à toute les actions qui peuvent être utilisées.

Première étapes, les déclencheurs. Apple propose la géolocalisation de son smartphone comme déclencheur. C’est bien mais cela contraint à avoir un iPhone. Il est possible de déclencher des actions à date fixe. Une box sait quels sont les équipements qui se connectent et se déconnectent au réseau wifi. Serrures et caméras peuvent aussi faire remonter des informations. La position de votre téléphone sur un meuble peut aussi servir de déclencheur en utilisant des tags nfc. Il n’y a pas que la parole dans la vie. 70% de la communication est non verbale. Il en est de même pour les machines 😉

Deuxième étape, quels sont les équipements qui peuvent être pilotés. Tous les équipements qui contiennent de l’électronique. Aujourd’hui les fabricants ont des versions connectées de tout équipement : réfrigérateur, lave-vaisselle, machine à laver, robot aspirateur, portes, portes de garage, stores, … et ampoules et enceintes. On peut même rajouter des moteurs et des contrôleurs à d’autres objets pour les rendre pilotables.

Troisième étape, définir des scenarii. Le besoin peut être exprimé par le client. En pratique, il vaut mieux arriver avec des scenarii standards. Le client proposera lors de l’exposé ou adaptera à l’usage à travers une interface simple et efficace.

Des scenarii ? On en trouve sur Internet. Les classiques sont :

  1. arrêter chauffage ou climatisation, lumières et équipements non indispensables lorsque personne n’est dans la maison. Lancer le robot ménager.
  2. En été, garder la fraîcheur en adaptant les stores.
  3. Redémarrer le chauffage ou la climatisation lorsque quelqu’un rentre ou va rentrer et allumer l’entrée si la luminosité est faible. Lancer la musique ou les informations suivant les préférences de l’habitant.

Basique. On peut aller un plus loin.

  1. Au réveil, la lumière s’allume doucement. Une musique douce ou la radio se lance. Le café coule. Lorsqu’on passe devant le miroir magique, la météo, l’agenda de la journée et l’état du trafic apparaissent. Arrivé dans la cuisine, une enceinte vous prévient si des événements nouveaux ou des échanges vont impacts votre planning.
  2. Durant la journée, la porte, sous le contrôle d’une caméra, laisse entrer le livreur, la femme de ménage ou vos enfants s’ils ont oublié leur ´clé’. Vous êtes informé de tout événement.
  3. À la fin de la journée, votre montre connectée indique que vous n’avez pas suffisamment marché. La maison vous le signale en changeant la couleur de l’éclairage et en diffusant la musique de Rocky pour vous inciter à sortir.

Ces scenarii sont bien mais encore trop centrés sur les jeunes cadres dynamiques. S’ils sont un marché, il faut aussi penser à nos aînés qui ont besoin de communiquer avec leurs proches plus simplement ou qui ont besoin d’une maison plus sûre.

  1. Alerter la personne si elle a oublié d’arrêter l’eau dans la cuisine.
  2. Si quelqu’un sonne et que l’habitant ne réagit pas, parce qu’il est un peu sourd, on peut renvoyer la sonnerie vers les enceintes les plus proches ou faire vérifier les couleurs de l’éclairage pour attirer son attention.
  3. Pourquoi pas un robot compagnon connecté à la box qui suit l’occupant et lui permet de joindre ses proches, ou en cas d’urgence alerte les secours, la porte d’entrée est alors déverrouillée et les lumières indiquent où se situe la personne. Il faut bien déterminer les conditions de situation d’urgence.

Et bien d’autres scenarii.

Quatrième étape, réaliser l’application qui va piloter ces scenarii à travers l’assistant ou la box domotique. C’est un travail de configuration. Pour Olivier, c’est un travail basique et répétitif. Par contre, le travail de préparation en amont est plus intéressant. Gladys est ouvert mais il faut être informaticien pour pouvoir lui permettre d’interagir avec un nouvel équipement. Les solutions propriétaires aussi sont intéressantes mais elles limitent les possibilités de configuration et l’intégration du matériel. Lorsqu’on connaît la durée de vie de certains équipements électroniques aujourd’hui, c’est risqué.

Cinquième étape, il faut intégrer tout cela dans la maison. Poser les prises, les interrupteurs, les moteurs, … Même si la plupart de ces équipements sont reliés entre eux sans fil, il faut bien les alimenter en électricité, qu’elle vienne du réseau général, d’éolienne ou de panneaux solaires. José serait parfait dans ce rôle.

Léa prend compte de tout ce potentiel pour réaliser la maison 2.0. Reste à elle de convaincre les deux amis de se lancer dans cette aventure.

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