Music was my first love …

La musique nous accompagne depuis toujours. Dès les premières civilisations, la musique apportait un lien entre les humains. Elle est aussi variée que nous le sommes. La musique suit le monde et s’adapte à la technologie. Dès les balbutiements de l’électronique, les guitaristes l’ont adopté pour être plus audibles sur les scènes. Alors l’arrivée de l’informatique ne pouvait qu’apporter son lot de nouveauté dans ce domaine. 

Et sur ce point, les nouveautés ont étaient nombreuses. Avant de rentrer les détails, il y a quelques bases à poser. La musique, le son, c’est une vibration de l’air, une onde acoustique. La musique n’a pas attendue l’informatique pour être enregistrée. Les premiers supports reproduisaient cette onde. Du phonographe d’Edison au disque vinyle, ce principe d’enregistrement copiait la forme d’onde : une analogie. 

Pour enregistrer cette onde sur un support numérique, il faut transformer cette onde acoustique en onde électrique (un microphone) et ensuite mesurer sa hauteur à différents moments en multipliant les échantillons. Par exemple, sur une seconde, pour de la musique, on va mesurer l’onde 44 000 fois et l’enregistrer sur un support numérique. Pourquoi 44 000 fois ? À cause du théorème de Shannon-Nyquist. La fréquence d’échantillonnage doit être au moins le double de la fréquence maximale du son.

Nos oreilles peuvent capter des sons entre 20 Hz et 22 000 Hz. La fréquence maximale diminue avec l’âge mais passons. Pour enregistrer un son parfaitement, il faut donc 44 000 échantillons par secondes. Les audiophiles soutiendront que ce n’est pas suffisant, que des harmoniques sont perdues avec un échantillonnage aussi faible. En pratique, c’est suffisant même pour quelqu’un avec l’oreille absolue.

Voila, la musique est numérisée. Elle peut donc être transmise et reproduite partout. Pour la reproduction, on utilise le mécanisme inverse. Le signal numérique est transformé en signal électrique analogique. Ce dernier sera transformé en onde acoustique par une enceinte. Et après ? Un musicien ne s’intéresse pas à un son, mais à ce qu’il peut en faire. Les séquences de sons et le format ‘midi’ ont apporté une révolution.

Au départ la musique issue d’outils l’informatiques restée dans des cadres assez confidentiels. Les développeurs de jeux vidéos et les démos makers se battaient avec les contraintes techniques des machines pour sortir des musiques audibles. Derrière les contraintes techniques, ils ont produit de véritables chefs d’oeuvre. Les musiques de Final Fantasy sont aujourd’hui écoutées même dans les salles de spectacle. Et bien d’autres musiques de jeux vidéos sont restées. 

Les démos makers sont à l’origine des outils utilisés pour créer de la musique. Les logiciels qui permettent de répéter et d’enchaîner des boucles de sons sont nombreux aujourd’hui et proposent de nombreuses séquences. En quelques étapes, vous devenez Daft Punk ou David Guetta.

La numérisation a apporté d’autres propriétés à la musique, dont celle d’être facilement échangée. Des algorithmes de compression ont permis de la partager plus facilement. Très tôt, le mp3 permet de faire tenir 1 minutes de musique dans une très bonne qualité sur 1 Mo. Ainsi, dès l’arrivée d’Internet en France, les chansons se partageaient sur les sites et les forums. 

Les Majors n’appréciaient pas ces échanges qu’ils considéraient comme du piratage. Et l’apparition d’outils de partages évolués tels Napster et eMule les ont entraîné dans une guerre contre le piratage. Pourtant, ces outils sont à l’origine de nos modes de consommation actuels de la musique. Ils ont permis à de nombreux groupes d’être connus. Deezer, Spotify et autres sont des évolutions légales de Napster.  

Certes mon article est un peu court. Derrière chaque élément que j’évoque, il existe des mondes fantastiques. Et l’informatique a permis d’amplifier la créativité et la diffusion. La musique nous accompagne tout le temps. En relisant mes articles précédents vous trouverez des références. 

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