L’autre côté #2

Attention ! Les informations révélées dans cet article ne sont pas une incitation à la tricherie. Au contraire, il s’agit d’apprendre de son environnement pour être plus efficace. Les conseils donnés ne vous exempteront pas de mettre en pratique vos compétences en informatique mais d’utiliser au mieux celles-ci pour pouvoir intervenir dans les meilleures conditions.

Pardon pour ce paragraphe introductif putaclic. Je vais vous donner quelques conseils pour vous en sortir quelque soit l’environnement. Comme on l’a vu dans l’article précédent, la multiplication de technologies, de langage implique qu’il est impossible d’être bon dans chaque domaine … sauf si on utilise les outils informatiques. 

La technique : la feuille de triche (ou cheat sheet en anglais). L’idée est de noter les logiques techniques sur une feuille et de s’y référer lorsqu’on oublie comment implémenter une technique. Le terme courant de ces feuilles devrait être ‘vade-mecum’, mais en informatique, l’anglais est omniprésent. 

Ainsi, pourquoi apprendre les syntaxes de tous les langages procéduraux (c, c++, java, …) puisqu’ils ont en commun la même logique ? Des mots, placés dans le bon ordre, permettent au processeur d’enchaîner des actions qui correspondent à ce qu’on attend de notre application. On parle d’algorithme.

Le langage est une expression de l’algorithme. Il est important de se faire de l’expérience sur quelques langages, mais les apprendre tous est impossible. Les feuilles de triche  permettent de trouver rapidement un verbe nécessaire à un traitement. Cela évite de parcourir un cours de 500 pages ou de réécouter une vidéo de formation de 4 heures. 

Les cheat sheets ne se limitent pas aux seuls langages informatiques. Certaines recensent les principaux raccourcis clavier de votre application favorite. Entre appuyer sur une touche et déplacer la souris jusqu’à l’option attendue, la première option est la meilleure. Le gain de temps peut être conséquent à la fin de la journée.

Pour être efficace, la feuille de triche se doit de recenser les options les plus utilisées d’une technologie. A quoi bon connaître toutes les nuances d’un langage ou d’un logiciel si dans la pratique vous n’utilisez que 20 fonctions sur 1000 ? Les informations doivent être condensées. Cela doit tenir littéralement sur une page.

Ainsi, les informaticiens expérimentés proposent sur des sites spécialisés leurs aides mémoires. Ils permettent de retrouver. Anglais oblige, si vous entrez les mots clés ‘vademecum’ ou ‘aide mémoire’ suivi du nom de la technologie sur laquelle vous souhaitez des informations, vous ne trouverez pas. 

Par contre, tapez dans votre moteur de recherche préféré ‘cheatsheet javascript’, et c’est par centaines que vous trouverez ce type de ressources. 

Évidemment, ces aides mémoires ne dispensent pas de connaître la technologie. Il faut avant tout comprendre les principes que l’on veut appliquer. Sans compréhension d’un mécanisme, la technique n’est rien. Pour cela, je vous renvoie à mon article sur les sources de formation.

Travaillez efficacement. Et lorsque vous maîtrisez une technologie, faites un vademecum. Cela renforcera vos connaissances, et, cela vous fera gagner du temps lorsque vous reviendrez des années après sur le sujet.

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