Holdup façon Krosoft

Episode 1 : Le tremblement 

San Andreas ne s’est pas réveillée ce vendredi 17 novembre 2023. Pourtant la Silicon Valley est sans dessus-dessous. La société reine de l’intelligence artificielle, OpenAI, est en état de siège. Le Board annonce qu’elle vient de licencier son CEO (PDG), Sam Altman. Aucune explication ne sort de la salle de réunion. 

C’est l’incompréhension dans le milieu de la Tech. Le fondateur de la société, celui qui a permis de développer le service phare de ces dernières années, Chat GPT, vient de se faire éjecter suite à un coup d’État. Les médias spéculent sur la faute gravissime qu’aurait commise le fondateur.  .  

Episode 2 : L’embrasement

Greg Brockmann, le président du Board et le décisionnaire principal d’OpenAI démissione à son tour. La décision collégiale a été prise sans sa présence. Les informations  commencent à sortir et tout ce qu’on peut dire c’est que rien n’est clair. Comment un groupe de décisionnaire peut-il se réunir pour une telle décision sans son président ? 

Entré depuis peu dans la fondation, Microsoft fait savoir, par la voix de son CEO, qu’il n’a pas été consulté. Pourtant, avec un apport financier de plus de 10 milliards de dollars, il n’est pas un acteur à ignoré. De même, Elon Musk qui aide la fondation depuis son origine n’est pas non plus dans la confidence. 

Episode 3 : La révolte des magiciens

Les réactions ne se font pas attendre. Bien qu’en congés de fin de semaine, les principaux chefs de département d’OpenAI diffusent une pétition pour dénoncer l’action abusive du Board. Le succès est au rendez-vous. 500 employés sur 700 menacent de démissionner si le fondateur ne revient pas.

Que va faire le Board devant une telle menace ?

Episode 4 : La réconciliation ?

Dimanche 19 novembre, devant le risque de disparition de la société, les décideurs rappellent Sam Altman. Ce dernier se présente dans les bureaux d’OpenAI en déclarant que c’est la première et dernière fois qu’il vient avec un badge de visiteur. Après tout, il était encore le maître des lieux deux jours avant.  

Les négociations sont tendus dans la salle de réunion. Le fondateur souhaite la démission du Board insurgé. Si sa vision ne convient pas, pourquoi est-il suivi par la majorité des employés ? Et pourquoi une action aussi radicale ? Les pourparlers aboutiront-ils ?

Episode 5 : Seconde trahison

En parallèle des négociations avec le fondateur, le Board nomme Mira Murati à la tête de la société. L’ex responsable technique se retrouve dans un costume trop grand. Elle ne veut pas d’un poste aussi risqué. En tant que CEO temporaire, elle essaie de faire revenir son prédécesseur. Mais ce dernier refuse la proposition de sa collègue.

Mira rejoint les chefs de département et signe la lettre ouverte contre le Board. Ce dernier se doit de lui chercher un remplaçant et ensuite démissionner pour proposer une voie convenable au développement d’OpenAI. Mais quelle est donc cette divergence qui secoue la société la plus prometteuse du monde ?

Episode 6 : Saint Microsoft 

Lundi matin, Satya Nadella, président de Microsoft annonce qu’il a embauché Sam Altman, Greg Brockmann et les principaux chefs de départements OpenAI. Le charismatique président qui a Microsoft son attractivité réussit un coup de maître. Il récupère les forces vives de la pépite sans transgresser aucun accord.  

Alors que plus personne ne voulait entendre parler de Cortana, l’IA précédente du géant, en un mouvement, Nadella récupère la technologie la plus en vue. Comme par hasard. La suite lors de la prochaine saison. Promis, elle s’étalera sur plus qu’un weekend. 

Episode 0 : Casus belli

Depuis des semaines, la tension montait entre Sam Altman et le Board d’OpenAI.La fondation n’a qu’un but, créer une intelligence artificielle générale (AGI) qui œuvre pour le bien de l’humanité. Cependant, l’organisation n’a pas de but lucratif et cela réduit les moyens d’actions. 

Sam Altman voulait commercialiser les services pour gagner plus d’argent et conserver son avance sur les autres sociétés qui se lancent dans cet eldorado. Mais cela allait à l’encontre de la philosophie initiale. Chacun campant sur ses positions, l’affaire a fait trembler tout le monde informatique.

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