Je me permets un peu de retard pour mon 500ème article. Il faut dire que je m’occupe bien en ce moment. L’informatique n’est pas au centre de ma vie. C’est normal pour un outil. Il aide à la réalisation d’autres activités. En tout cas, il devrait. Mais bien souvent, il n’est utilisé que comme un moyen de consommation.
Les raisons qui m’ont poussé à commencer ce blog sont variées. J’ai besoin de comprendre. Et on apprend mieux lorsqu’on explique les choses. Même les compétences basiques s’oublient lorsqu’elles ne sont pas utilisées.
Le principal moteur est le besoin de démystification. Même si l’informatique a fait la fortune de quelques-uns, cela n’en fait pas des surhommes. Ce sont avant tout des personnes qui ont pris des risques dans des domaines négligés.
L’informatique est le domaine d’activité pour beaucoup. Pourtant, la majorité des intervenants ne sont pas des informaticiens. C’est paradoxal que les spécialistes de l’automatisation ne réussissent pas à se passer d’autant d’intermédiaires entre eux et les utilisateurs de leurs applications.
J’ai décrit certains de ces rôles périphériques. Même si une certaine ironie transparaît, ne pensez que je caricature. Je suis partisan d’échanges francs et sincères. Et il m’est difficile d’accepter autant de parasitisme dans mon activité. J’écris donc pour alerter et pour ne pas répéter mes propres erreurs.
Après autant d’heures à réfléchir sur mes articles, à les écrire et à les publier, j’ai parfois envie d’arrêter, de consacrer mon temps à d’autres activités. Pourtant, j’y reviens avec plaisir. Chaque article écrit est un appel à aller plus loin, à décortiquer des mécanismes voisins, à se questionner sur nos usages.
Depuis la création du blog, les technologies ont progressé, évolué. L’arrivée des intelligences artificielles a eu un impact profond jusque dans l’activité du développeur. Les processeurs sont toujours plus performants. Les réseaux sont toujours plus rapides.
Rien que sur la trilogie entrées / traitement / sorties, des dizaines de sujets sont apparus depuis. J’en ai traité certains. Et j’en traiterai d’autres. Celles qui me semblent intéressantes, pertinentes. Celles qui, je pense, auront un rôle futur. Cette évolution qui semble sans fin m’apportera toujours des sujets à traiter.
Pourtant une question réside. Quel est l’impact de ces évolutions sur nos civilisations ? Je décris pour prendre du recul sur mon environnement. Et pour apporter cette distance avec notre monde moderne. L’informatique s’est immiscée dans l’ensemble de nos besoins. Appliqué à la pyramide de Maslow, cela m’intrigue.
Un dernier point à aborder. Si j’écris avec style d’écriture décalé, c’est pour rendre les articles vivants. Je pourrai être minimaliste et efficace comme un enseignant d’informatique dans ses explications. Mais adopter le regard d’un non informaticien tout en restant exact sur les mécanismes en place me semble plus pertinent.
Et pour moi, c’est un petit défi amusant. Comme dans un jeu de rôle où on interprète un personnage qui nous est différent, cela m’oblige à considérer (et décrire) ce qui me semble naturel mais qui ne l’est pas que pour un non-informaticien.
Voila ! Le bilan est fait. Maintenant place à l’action. J’ai déjà mon sujet pour la série de l’été. Une personnalité singulière sera aussi à l’honneur. Le quantique vient de révolutionner un domaine majeur du XXIème siècle. Et les chinois innovent … De grands événements se préparent derrière les écrans des informaticiens.