Les minimalistes se sont introduits en Informatique. Ces originaux qui prônent une vie débarrassée de la majorité des objets du quotidien ne sont pas coupés du monde numérique pour autant. Et comme dans leur vie, leur passage dans le monde numérique doit être le plus sobre possible.
Il est hors de question de s’encombrer de multiples équipements qui les feraient passer pour des beaufs de l’informatique. Il s’agit de bien choisir son équipement. L’accès à Internet, un grand écran, un bon processeur, une autonomie importante et une durée de vie assurée par des mises à jour régulières … on partirait vers un Samsung Galaxy S24.
Certes, l’appareil est cher. Mais le train de vie d’un minimaliste permet de financer ce couteau suisse numérique. Les mises à jour logicielles sont assurées pendant au minimum 7 ans. Et un bon processeur permet d’être confortable pour quelques années. Cela annonce une belle durée de vie … à condition de ne pas le faire tomber.
Autre qualité des téléphones de Samsung, ils peuvent se transformer en ordinateur lorsqu’ils sont branchés sur un écran ou sur une station d’accueil. Notre informaticien minimaliste retrouvera un contexte de travail familier lorsqu’il s’installera dans un espace de coworking (bureaux loués collectifs).
Ainsi équipé, le minimaliste peut amener son travail, et le reste de sa vie, dans un sac à dos. Le minimaliste applique sa logique dans la gestion de ces données. Le problème est où stocker les données ?
Il peut rester dans l’espace de données (Cloud) de Samsung. Mais s’il doit changer son téléphone, il sera lié à l’entreprise coréenne. Et les minimaliste veulent laisser le moins de liens entre eux et ce monde commercial. Il en est de même pour la suite Office de Microsoft. Si les outils bureautiques sont la norme, leur utilisation lient l’utilisateur.
Une autre solution est de louer un serveur distant et d’installer une suite logicielle libre (ex. OnlyOffice) pour tous ses besoins professionnels. Il stockera aussi tous ses souvenirs personnels sur le même serveur. Inutile de multiplier les contrats. Par contre l’option ‘sauvegarde automatique’ est indispensable.
Notre minimaliste peut aussi considérer qu’il n’est pas nécessaire de déployer autant d’efforts pour s’occuper des données et services numériques. Les entreprises informatiques semblent pérennes. Au pire, un geek trouvera une solution pour migrer l’ensemble vers un concurrent. Alors autant payer …
Ainsi, l’informatique sait répondre aux besoins du minimaliste.
Il existe un autre mouvement minimaliste dans le domaine informatique. Celui-ci ne se base pas sur le matériel mais sur le logiciel et cherche à répondre à la question : Comment répondre au même besoin avec le minimum d’effort ? Par là, je n’entends pas pour l’informaticien, mais au niveau des traitements réalisés.
Lorsque vous démarrez votre ordinateur, avant même que vous n’ayez fait la moindre action, ce sont des centaines de programmes qui se sont exécutés. Le bureau apparu sur l’écran, vous vous dites que l’ordinateur ne fait plus rien. Pourtant, si vous ouvrez le gestionnaire de tâches (taskmgr, htop, …) vous voyez beaucoup d’animation.
Des centaines de programmes et services sont chargés alors que vous n’avez encore rien fait. Si la plupart sont là pour interpréter au mieux les moindres de vos besoins, nombreux sont ceux qui ne servent qu’à vous espionner ou vous faire perdre du temps.
Tel un chevalier des temps modernes, le minimaliste informatique a pour but de les éliminer pour vous proposer un environnement sain. Et contrairement à son homologue urbain, notre informaticien va déployer quantité de connaissances et d’astuces pour vous permettre de profiter au mieux de votre machine.
Je vous en parlerai dans le prochain article.